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Archevêques de Lyon - Présentation

Probablement fondée en 43 av. J.C., par le Consul romain Lucius Munatius Plancus, l’actuelle ville de Lyon connaît dès son origine, en raison de son positionnement au confluent du Rhône et de la Saône, une importance, politique, stratégique et économique de premier rang dans la partie occidentale de l’Empire Romain.
Dès le second siècle de notre ère, vers 150, une communauté chrétienne y prend forme sous l’impulsion de Saint Pothin, prêcheur probablement venu du Levant et traditionnellement reconnu comme premier Evêque de la ville. Celui-ci, avec plusieurs de ses condisciples, au nombre desquels la fameuse Sainte Blandine, y connaîtra le martyre en 177.
Remplacé par Saint Irénée, c’est sous le très long épiscopat de ce dernier, presque 50 ans, que l’Eglise connaît à Lyon son véritable essor, suite à quoi le Diocèse est, dès le IIIe siècle, élevé au rang d’Archidiocèse Métropolitain.
L’éclatement de l’Empire Romain ne bloque pas le développement de Lyon, qui devient la ville principale du Royaume des Burgondes, puis de Royaume de Bourgogne.
En 1078, le Pape Grégoire VII accorde à l’Archevêque de Lyon le titre de "Primat des Gaules", lui accordant ainsi de jure la prééminence sur les quatre provinces ecclésiastiques de l’ouest du Rhin .
Le développement spirituel, va alors croître en parallèle au développement politique des pouvoirs de l’Archevêque. A la mort du Roi Rodolphe III de Bourgogne, son demi-frère Burchard, Archichancelier du Royaume est alors Archevêque de Lyon, et il parvient à se faire reconnaître dans l’héritage du Roi pour la suzeraineté sur la ville de Lyon. Après des décennies de conflit avec une partie du clergé et de la bourgeoisie lyonnaise, ainsi que ses puissants voisins, tout particulièrement le Comte de Forez, un accord de partage fini par être conclu en 1173, au titre duquel, l’Archevêque et les Chanoines de Lyon reçoivent, avec le titre de Comte , l’autorité sur la ville de Lyon, tandis que le Comte de Forez reçoit l’essentiel des territoires que possédait l’Archevêché à l’ouest du Rhône.
Si ce n’est l’octroi au cours du Moyen-Age, après il faut le dire une série de révoltes, de grandes libertés communales aux bourgeois lyonnais, la situation reste en l’état jusqu’à la Révolution. Lyon, est alors une ville au commerce prospère, et à l’activité intellectuelle et religieuse active. L’Archevêché de Lyon, bien que dépourvu de Pairie , est l’une des places les plus recherchées au sein de l’Episcopat français, tant par les revenus qu’il procure  que par la position spirituelle et sociale qu’il recouvre, à la tête duquel quelques un des prélats français les plus importants s’y succéderont.
Durant cette période, Lyon a pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Chalon-sur-Saône, de Langres et de Mâcon.
Dans le courant du XVIIIe de nouveaux diocèses vont venir s'y adjoindre, celui de Dijon, créé en 1731, celui de Saint-Claude, établi en 1742 par sécularisation de l'Abbaye du lieu, celui de Chambéry, créé en 1779, et enfin celui de Moulins, créé en 1787.
Avec la Révolution Française, les choses sont bouleversées. L’Archevêque et le Chapitre perdent leurs pouvoirs politiques. Puis, avec la "Constitution civile du Clergé" l’ancienne carte ecclésiastique est abolie, chaque département devenant le siège d’un Diocèse, avec des Evêques élus par les assemblées départementales. La crise provoquée par cette loi sera majeure, de nombreux Prêtres et Evêques "réfractaires" sont arrêtés ou contraints à l’exil  et de nouveaux Evêques "constitutionnels" nommés à leur place. Le Diocèse de Lyon devient Diocèse du Rhône-et-Loire, puis après la division du département du Diocèse du Rhône, avec rang métropolitain, sous le titre de Métropole du Sud-Est, et couvrant les départements du Rhône-et-Loire (puis du Rhône et de la Loire), du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de l’Ardèche, de l’Isère, de l’Ain et de la Saône-et-Loire
Il faudra attendre la signature du Concordat de 1801 pour que la situation s’apaise.
Au titre de cet accord, les Evêques "constitutionnels" sont démis, tandis que le Pape demande en parallèle aux anciens Evêques "réfractaires" encore vivants leur démission formelle. De nouveaux prélats "concordataires" sont proposés par le Premier Consul (et bientôt Empereur) au Pape qui ensuite les nomme formellement.
La Révolution n’a pas pour autant détruit l’importance spirituelle de Lyon, et justement dans le cadre du Concordat, Bonaparte réserve l’important Archevêché de Lyon à son oncle Joseph Fesch.
Lyon conserve son rang métropolitain, avec maintenant pour suffragants, les Diocèses de Chambéry, Grenoble, Mende et Valence.
A la Restauration, le nouveau concordat de 1822, modifie la province métropolitaine de Lyon, en lui accordant pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Saint-Claude, de Dijon, de Grenoble et de Langres. Simultanément, l’Archevêque de Lyon adjoint à son titre celui de l’Archevêché supprimé de Vienne.
De son côté, le Cardinal Fesch est contraint à un exil qui le conduira à terminer sa vie à Rome, loin de toute activité politique. Toutefois, demeurant toujours Archevêque de Lyon en titre, son Diocèse sera en conséquence et jusqu’en 1839 dirigé par des Administrateurs apostoliques, Archevêques responsables d’un autre Diocèse, chargés d’assurer sans en porter le titre, l'administration religieuse et temporelle du diocèse et de la province métropolitaine.
De cette époque débute la baisse de l’influence politique des Archevêques lyonnais, qui vont progressivement se recentrer sur leur mission pastorale, y compris même lors de la fameuse révolte des canuts de 1831, où l’Archevêque (Administrateur apostolique) de Pins, dont les opinions légitimistes il est vrai connues et reconnues, ne l’incitaient évidemment pas à soutenir le gouvernement orléaniste, plaça son action sur un strict plan religieux et social, sans prendre parti politiquement et publiquement pour un camp ou l’autre.
Avec l’avènement de la République en 1871 et la montée de l’anticléricalisme d’Etat, la situation se tendra un peu, toutefois, Lyon demeure moins réceptive que d’autres à la dialectique républicaine, de sorte que même la crise de 1905, et son point d’orgue, la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat n’y entrainent pas de crise aussi aiguë qu’en d’autres lieux du pays.
L’Archevêque de Lyon est devenu un pasteur, qui, sans doute plus tôt que d’autres, s’est éloigné de l’essentiel des considérations de politique nationale, pour se recentrer sur les dimensions sociales et spirituelles de son ministère. Le meilleur exemple que nous pouvons donner à ce constat réside certainement dans l’activité du Cardinal Gerlier durant la seconde guerre mondiale. En 1942, il fait lire dans toutes les églises de sa province une lettre restée fameuse sur les "limites des droits de l’Etat" et organise dans les paroisses sous son autorité, à travers les écoles catholiques, les séminaires, les monastères, les abbayes et les églises de véritables filières de protection et de sauvetage des juifs, action qui lui vaudra en 1980, à titre posthume, la distinction de "Justes parmi les Nations" accordé par le Mémorial de Yad Vashem.
Sur le plan de l'organisation, la grande refonte de la carte ecclésiastique française de 2002, modifie la province issue de 1822. L'Archevêché de Diocèse de Lyon et Vienne reçoit pour suffragants les Diocèses d'Annecy, de Belley-Ars, de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, de Grenoble, de Saint-Etienne, de Valence et de Viviers.
Enfin en 2006, Lyon retrouve son intitulé originel de Diocèse de Lyon, tandis que le titre de Vienne est repris par l'Evêque de Grenoble.



Archidiocèse de Lyon


Archevêques de Milan (Milano) - Angelo Scola

Angelo Scola
(Malgrate, 7 novembre 1941 - )
Evêque de Grosseto (1991),
puis Emerite de Grosseto (1995),
Recteur de l'Université pontificale du Latran (1995)
puis Patriarche de Venise (2001),
puis Archevêque de Milan (2011)
Cardinal-Prêtre (2003), puis Cardinal des Santi XII Apostoli (2003)


Archevêques de Milan (Milano) - Dionigi Tettamanzi

Dionigi Tettamanzi
 (Renate, 14 mars 1934 – )
Archevêque d’Ancône et Osimo (1989),
puis Secrétaire-Général de la Conférence des Evêques d’Italie (1991),
puis Archevêque de Gênes (1995),
puis Archevêque de Milan (2002),
puis Emérite de Milan (2011)
Cardinal-Prêtre (1998), puis Cardinal de Saint-Ambroise et Saint-Charles (1998)


Archevêques de Milan (Milano) - Carlo Maria Martini

Carlo Maria Martini
(Turin, 15 février 1927 - Gallarate, 31 août 2012)
Archevêque de Milan (1979),
puis Emérite de Milan (2002)
Cardinal-Prêtre (1983), puis Cardinal de Sainte-Cécile (1983)


Archevêques de Milan (Milano) - Giovanni Umberto Colombo

Giovanni Umberto Colombo
(Caronno Pertusella, 6 décembre 1902 – Milan, 20 mai 1992)
Evêque titulaire de Philippopolis d’Arabie (1960),
puis Archevêque de Milan (1963),
puis Emérite de Milan (1979)
Cardinal-Prêtre (1965), puis Cardinal de Saint-Sylvestre et Saint-Martin (1965)


Archevêques de Milan (Milano) - Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini

Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini
(Concesio, 26 septembre 1897 – Castel Gandolfo, 6 août 1978)
Protonotaire apostolique (1938)
Pro-Secrétaire d’Etat (1952)
Archevêque de Milan (1954)
Cardinal-Prêtre (1958), puis Cardinal de Saint-Sylvestre et Saint-Martin (1958)
Pape Paul VI (1963)


Archevêques de Milan (Milano) - Alfredo Ildefonso Schuster

Bienheureux Alfredo Ildefonso Schuster
(Rome, 18 janvier 1880 - Venegono Inferiore, 30 août 1954)
Abbé de Saint-Paul-hors-les-Murs (1918)
Archevêque de Milan (1929)
Cardinal-Prêtre (1929), puis Cardinal de Saint-Sylvestre et Saint-Martin-aux-Monts (1929)


Archevêques de Milan (Milano) - Eugenio Tosi

Eugenio Tosi
(Busto Arsizio, 6 mai 1864 – Milan, 7 janvier 1929)
Vicaire-Général de Rimini (1909)
Evêque de Squillace (1911),
puis Evêque d’Andria (1917),
puis Archevêque de Milan (1922)
Cardinal-Prêtre (1922), puis Cardinal de Saint-Sylvestre et Saint-Martin-aux-Monts (1922)


Archevêques de Milan (Milano) - Ambrogio Damiano Achille Ratti

Ambrogio Damiano Achille Ratti
(Desio, 31 mai 1857 - Rome, 10 février 1939)
Protonotaire apostolique (1914)
Archevêque titulaire de Lépante, Nonce apostolique en Pologne (1919)
puis Archevêque titulaire d’Adana (1921)
puis Archevêque de Milan (1921)
Cardinal-Prêtre (1921), puis Cardinal de Santi Silvestro e Martino ai Monti (1921)
Pape Pie XI (1922)


Archevêques de Milan (Milano) - Andrea Carlo Ferrari

Bienheureux Andrea Carlo Ferrari
(Lalatta di Palanzano, 13 août 1850 - Milano, 2 février 1921)
Evêque de Guastalla (1890),
puis Evêque de Côme (1891),
puis Archevêque de Milan (1894)
Cardinal-Prêtre (1894), puis Cardinal de Sainte-Anastasie (1894)


Archevêques de Milan (Milano) - Luigi Nazari di Calabiana

Luigi Nazari di Calabiana
(Savigliano, 27 juillet 1808 - Milan, 23 octobre 1893)
Sénateur du Royaume de Sardaigne, puis du Royaume d’Italie
Evêque de Casale Monferrato (1847),
puis Archevêque de Milan (1867)


Archevêques de Milan (Milano) - Paolo Angelo Ballerini

Paolo Angelo Ballerini
(Milan, 1814 - Seregno, 27 mars 1897)
Vicaire-Général de Milan (1857)
Archevêque de Milan (1859),
puis Patriarche titulaire d’Alexandrie d’Egypte (1867)


Archevêques de Milan (Milano) - Carlo Bartolomeo Romilli

Carlo Bartolomeo Romilli
(Bergame, 14 mars 1795 - Milan, 7 mai 1859)
Prévôt de Trescore (1838)
Evêque de Crémone (1846),
puis Archevêque de Milan (1847)
Prélat-Général de l’Ordre de la Couronne de Fer (1847)


Archevêques de Milan (Milano) - Karl Kajetan de Gaisruck

Karl Kajetan de Gaisruck
(Klagenfurt, 7 août 1769 - Milan, 19 novembre 1846)
Vicaire capitulaire de Passau (1797)
Prélat-Général de l’Ordre de la Couronne de Fer (1818)
Evêque titulaire de Derbe, suffragant de Passau (1801),
puis Archevêque de Milan (1818)
Cardinal-Prêtre (1824), puis Cardinal de Saint-Marc (1829)


Archevêques de Milan (Milano) - Carlo Sozzi

A la mort du Cardinal Caprara-Montecuccoli, il n’est pas possible de lui trouver un successeur. Il faut dire que le Pape Pie VII est prisonnier des Français, que les états pontificaux sont annexés à l’Empire, et que Napoléon et l’ensemble de ceux qui le servent sont excommuniés depuis l’année précédente. Le siège de Milan, capitale du Royaume napoléonien d’Italie, frappé d’interdit, reste donc vacant jusqu’à la chute de Napoléon. Durant cette période, les fonctions épiscopales sont assumées par un Vicaire-Général. Il faudra attendre 1818, alors que Milan est maintenant co-capitale du Royaume Lombardo-Vénitien sous contrôle autrichien, pour que le siège de Saint Ambroise ait un nouvel occupant.
Carlo Sozzi
(Caprino Bergamasco, 1752 - Milan, 1824)
Vicaire-Général de Milan (1810)


Archevêques de Milan (Milano) - Giovanni Battista Caprara-Montecuccoli

Giovanni Battista Caprara-Montecuccoli
(Bologne, 29 mai 1733 - Paris, 21 juin 1810)
Archevêque titulaire d’Icône (1766),
Nonce à Cologne (1766), en Suisse (1775), auprès de l’Empereur (1785)
puis Archevêque-Evêque de Jesi (1800),
puis Archevêque de Milan (1802)
Cardinal-Prêtre (1792), puis Cardinal de Sant'Onofrio al Gianicolo (1794)


Archevêques de Milan (Milano) - Giuseppe Pozzobonelli

Giuseppe Pozzobonelli
(Milan, 11 août 1696 - Milan, 27 avril 1783)
Vicaire capitulaire de Milan
Archevêque de Milan (1743)
Cardinal-Prêtre (1743), puis Cardinal de Santa Maria in Via (1743), puis de Santa Maria sopra Minerva (1745), puis de San Lorenzo in Lucina (1770)


Archevêques de Milan (Milano) - Carlo Gaetano Stampa

Carlo Gaetano Stampa
(Milan, 1er novembre 1667 - Milan, 3 novembre 1742)
Abbé de Saint-Antoine de Valence (1639), de Saint-Abbondio de Côme, de Saint-Ambroise de Milan, de Saint-Silan de Romagnano
Gouverneur de Spolète (1708), d’Ancône (1709)
Inquisiteur de Malte (1716)
Archevêque titulaire de Chalcédoine (1717),
Nonce en Toscane (1718), à Venise (1720),
puis Archevêque de Milan (1737)
Cardinal-Prêtre (1739), puis Cardinal de Sant'Alessio (1740)


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