Voici le drapeau (modèle 1891), les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
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Grand-Duché de Bade
C'est dès le XIIe siècle que débute l'histoire du Margraviat de Bade et de la Maison princière de Zähringen. Au gré des héritages et successions, il connaîtra une série de découpage et regroupement. Les deux territoires principaux vont bientôt être les Margraviats de Bade-Bade (Baden-Baden) et de Bade-Durlach (Baden-Durlach). En 1771, la branche de Bade-Bade s'éteint permettant le regroupement de l'ensemble du Margraviat. En 1803, à la faveur des guerres de la Révolution française, le Margraviat de Bade est élevé au rang d'Electorat de Bade. Il ne conservera cependant pas longtemps ce titre, le Saint-Empire disparaissant dès 1806. A cette même époque, Bade adhère à la Confédération du Rhin et se trouve élevé au rang de Grand-Duché de Bade. En 1815, il adhère à la Confédération germanique et en 1871 à l'Empire allemand. Il présente alors l'un des régimes démocratiques les plus avancés d'Europe et conservera des Grands-Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire couvrait pratiquement toute la partie occidentale de l'actuel Land de Bade-Wurtemberg.
Voici le drapeau (modèle 1891), les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Voici le drapeau (modèle 1891), les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Grand-Duché de Bade
Provinces de France - Franche-Comté
Le blasonnement des armoiries de Franche-Comté est : d’azur, semé de billettes d’or, au lion du même, armé, et lampassé de gueules, brochant sur-le-tout.
Ces armoiries sont celles des anciens Comtes Palatins de Bourgogne depuis Othon IV, Comte de Bourgogne vers 1279, tandis que ses prédécesseurs, tout au moins ceux de la maison d’Andechs-Méranie, portaient pour armoiries "de gueules, à l’aigle d’argent".
Jusqu’alors située dans la mouvance de l’Empire, le Comté de Bourgogne intègre le Royaume de France en 1678 par le traité de Nimègue. A cette occasion de nouvelles armes lui furent attribuées d’office, à savoir écartelé 1 et 4, de sable, à la fasce d’or ; 2 et 3, d’or, au pal de sable, cependant, ces armoiries totalement déconnectées de l’histoire comtoise ne furent jamais utilisées, les très belles armes au lion poursuivant fort heureusement leur représentation de la nouvelle province.
Ces armoiries sont celles des anciens Comtes Palatins de Bourgogne depuis Othon IV, Comte de Bourgogne vers 1279, tandis que ses prédécesseurs, tout au moins ceux de la maison d’Andechs-Méranie, portaient pour armoiries "de gueules, à l’aigle d’argent".
Jusqu’alors située dans la mouvance de l’Empire, le Comté de Bourgogne intègre le Royaume de France en 1678 par le traité de Nimègue. A cette occasion de nouvelles armes lui furent attribuées d’office, à savoir écartelé 1 et 4, de sable, à la fasce d’or ; 2 et 3, d’or, au pal de sable, cependant, ces armoiries totalement déconnectées de l’histoire comtoise ne furent jamais utilisées, les très belles armes au lion poursuivant fort heureusement leur représentation de la nouvelle province.
Comté de Bourgogne ancien
Franche-Comté - Comté de Bourgogne
Concours n° 2
Pour mémoire, les archives du Concours n° 2 de ce blog.
Concours n° 2 :
Devant "l'immense" succès du Concours n° 1, un nouveau concours était inévitable. Pour tenir compte de plusieurs remarques relevant la trop grande difficulté du premier concours et pour permettre au plus grand nombre de participer, ce deuxième concours est normalement beaucoup plus simple. Comme précédemment, il n'y a pas d'autres gains que la distraction et le plaisir de jouer.
Comme précédemment, il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.
Concours n° 2 :
Devant "l'immense" succès du Concours n° 1, un nouveau concours était inévitable. Pour tenir compte de plusieurs remarques relevant la trop grande difficulté du premier concours et pour permettre au plus grand nombre de participer, ce deuxième concours est normalement beaucoup plus simple. Comme précédemment, il n'y a pas d'autres gains que la distraction et le plaisir de jouer.
Comme précédemment, il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.
Personnage mystère
Indice 1 Indice 2
Indice 3 Indice 4
Provinces de France - Flandre
Le blasonnement des armoiries de Flandre est : d’or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Ces armoiries figurent parmi les plus anciennes d’Europe. En effet, elles reprennent à l’identique celles des anciens Comtes de Flandre depuis le XIIe siècle, plus exactement depuis au moins Philippe d’Alsace, Comte de Flandre de 1168 à 1191. Leurs armes furent ensuite reprises par les différentes dynasties qui se succédèrent ensuite sur le siège comtal, puis se prolongèrent à travers le fameux héritage des Ducs de Bourgogne dans les armoiries des Habsbourg et sont toujours utilisées de nos jours en Belgique dans les armes officielles des provinces de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale.
De secondes armoiries, dites de "Flandre ancien" sont parfois présentées à côté de celles au lion. Elles consistent en un gironné d’or et d’azur, au sur-le-tout de gueules. Ces armoiries qui ne semblent apparaître qu’au XIVe siècle, présentent une historicité incertaine, la majorité des auteurs modernes les considérant comme apocryphes. Pour autant, la pratique leur reconnaît au moins une certaine valeur, les armoiries de la province belge de Flandre occidentale les utilisant par exemple, en combinaison avec celles au lion, pour se différencier de celles au seul lion portées par la Flandre-Orientale (*).
La partie méridionale de la Flandre fut définitivement acquise par Louis XIV suite aux traités des Pyrénées, d’Aix-la-Chapelle et de Nimègue, pour former de nos jours la "Flandre française" avec Lille pour capitale.
Ces armoiries figurent parmi les plus anciennes d’Europe. En effet, elles reprennent à l’identique celles des anciens Comtes de Flandre depuis le XIIe siècle, plus exactement depuis au moins Philippe d’Alsace, Comte de Flandre de 1168 à 1191. Leurs armes furent ensuite reprises par les différentes dynasties qui se succédèrent ensuite sur le siège comtal, puis se prolongèrent à travers le fameux héritage des Ducs de Bourgogne dans les armoiries des Habsbourg et sont toujours utilisées de nos jours en Belgique dans les armes officielles des provinces de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale.
De secondes armoiries, dites de "Flandre ancien" sont parfois présentées à côté de celles au lion. Elles consistent en un gironné d’or et d’azur, au sur-le-tout de gueules. Ces armoiries qui ne semblent apparaître qu’au XIVe siècle, présentent une historicité incertaine, la majorité des auteurs modernes les considérant comme apocryphes. Pour autant, la pratique leur reconnaît au moins une certaine valeur, les armoiries de la province belge de Flandre occidentale les utilisant par exemple, en combinaison avec celles au lion, pour se différencier de celles au seul lion portées par la Flandre-Orientale (*).
La partie méridionale de la Flandre fut définitivement acquise par Louis XIV suite aux traités des Pyrénées, d’Aix-la-Chapelle et de Nimègue, pour former de nos jours la "Flandre française" avec Lille pour capitale.
Flandre ancien
Flandre
Provinces de France - Dauphiné
Le blasonnement des armoiries du Dauphiné est : d'or, au dauphin d'azur, crêté, lorré et peautré de gueules.
Ces armes sont évidemment des armoiries parlantes, et ce, à la fois de manière directe et indirecte, ce qui demande quelques mots d’explication historique. En effet, vers 1110, le Comte Guigues IV d’Albon, souverain d’une bonne partie du Viennois, une des composantes nominales et alors de facto indépendante, de ce qu’il reste du Royaume de Bourgogne, adopte, sans doute en hommage à un cousin de sa mère d’origine saxonne, le surnom de "Dauphin" ("Dolfin" étant le prénom germanique de ce fameux cousin). Ce surnom se transmettra à ses descendants non plus en tant que simple surnom ou même prénom mais carrément en tant que titre, en lieu et place de celui de "Comte". En conséquence de quoi, les possessions de cette famille devinrent au fil des années le Dauphiné du Viennois, en raccourci le Dauphiné.
En 1349, le Dauphin Humbert II vend le Viennois au Roi de France, sous la double réserve notamment, que le titre de Dauphin soit maintenu et qu’il soit systématiquement porté par l’héritier présomptif de la Couronne de France, en même temps que celui-ci recevra systématiquement le Dauphiné en apanage.
Autre conséquence de cet héritage, pour reprendre à l’identique les armoiries portées par les Dauphins de France, il est courant d’attribuer à la province du Dauphiné, concurremment aux seules armoiries au dauphin, des armoiries combinant par écartelure, les armes de France à trois fleurs de lys d’or en premier et quatrième quartiers et celles au dauphin en deuxième et troisième quartiers. Pour ce qui nous concerne, nous considérons qu’il y a des arguments valables pour l’usage de l’un ou l’autre choix au titre de la province delphinale, et pensons en conséquence que l’on peut, sans faire d’insulte à l’histoire, choisir sans crainte celles des deux que l’on préfère.
Ces armes sont évidemment des armoiries parlantes, et ce, à la fois de manière directe et indirecte, ce qui demande quelques mots d’explication historique. En effet, vers 1110, le Comte Guigues IV d’Albon, souverain d’une bonne partie du Viennois, une des composantes nominales et alors de facto indépendante, de ce qu’il reste du Royaume de Bourgogne, adopte, sans doute en hommage à un cousin de sa mère d’origine saxonne, le surnom de "Dauphin" ("Dolfin" étant le prénom germanique de ce fameux cousin). Ce surnom se transmettra à ses descendants non plus en tant que simple surnom ou même prénom mais carrément en tant que titre, en lieu et place de celui de "Comte". En conséquence de quoi, les possessions de cette famille devinrent au fil des années le Dauphiné du Viennois, en raccourci le Dauphiné.
En 1349, le Dauphin Humbert II vend le Viennois au Roi de France, sous la double réserve notamment, que le titre de Dauphin soit maintenu et qu’il soit systématiquement porté par l’héritier présomptif de la Couronne de France, en même temps que celui-ci recevra systématiquement le Dauphiné en apanage.
Autre conséquence de cet héritage, pour reprendre à l’identique les armoiries portées par les Dauphins de France, il est courant d’attribuer à la province du Dauphiné, concurremment aux seules armoiries au dauphin, des armoiries combinant par écartelure, les armes de France à trois fleurs de lys d’or en premier et quatrième quartiers et celles au dauphin en deuxième et troisième quartiers. Pour ce qui nous concerne, nous considérons qu’il y a des arguments valables pour l’usage de l’un ou l’autre choix au titre de la province delphinale, et pensons en conséquence que l’on peut, sans faire d’insulte à l’histoire, choisir sans crainte celles des deux que l’on préfère.
Dauphiné
Dauphiné (variante écartelée)
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