-
Héraldique européenne... le blog Armorial des Cardinaux Manuel d'héraldique ecclésiastique Armorial des Maréchaux de France Armorial du Premier Empire Manuel d'héraldique napoléonienne Armorial des communes de France Armorial des Arts et Sciences Armorial des rues de Paris Armorial de l'Ordre de l'Aigle noir Armorial de l'Ordre de l'Annonciade Armorial de l'Ordre du Chardon Armorial de l'Ordre de la Jarretière Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit Armorial de l'Ordre de Saint-Louis Armorial de l'Ordre de la Toison d'Or Armorial des Chevaliers de la Table ronde
Pour rappel, l'accès rapide et la navigation entre mes différents blogs s'effectuent aisément par l'intermédiaire des icônes reprises systématiquement juste au-dessus du titre principal de chacun des blogs.


Pour rappel aussi, les publications peuvent être postées sur n'importe lequel de ces blogs, selon mon humeur. Pensez à faire un tour régulier sur chacun d'eux.
 

Provinces de France - Nivernais

Le blasonnement des armoiries du Nivernais est : bandé d’or et d’azur, à la bordure engrêlée de gueules.
Le Nivernais couvre pour l’essentiel l’actuel département de la Nièvre. Les armoiries qu’on lui attribue de nos jours le plus souvent doivent évoquer au lecteur attentif une certaine parenté visuelle avec celles dites de Bourgogne ancien. En effet, suite à son mariage en 1247 avec Mathilde de Bourbon, Comtesse de Nevers, d’Auxerre et Tonnerre, le Nivernais échut à Eudes, fils aîné du Duc Hugues IV de Bourgogne. Bien qu’aîné, Eudes étant décédé avant son père ne porta que des armes modifiées d’une brisure. Les auteurs traditionnels avaient identifié la bordure engrêlée comme étant sa brisure, tandis que les auteurs modernes pensent qu’il s’agissait plutôt d’une bordure dentelée (1), toujours est-il que c’est la première qui est restées aux armes traditionnelles du Nivernais.
Nous disons "armes traditionnelles du Nivernais", mais le lecteur doit savoir que deux autres armoiries, dont une soutenue par une forte pratique, sont également attribuées à cette province. Les premières, et les plus communes, sont la reprise des armes des premiers Comtes de Nevers, Auxerre et Tonnerre, avant leur extinction en 1193 et la transmission de leur héritage dans la Maison de Courtenay. Le blasonnement de ces armes est : d’azur, semé de billettes d’or, au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur-le-tout. Comme le lecteur pourra le constater celle-ci reprennent à l’identique celles de la Franche-Comté, pour la simple et bonne raison que ces Comtes sortaient par mariage de l’ancienne Maison des Comtes Palatins de Bourgogne, dont ils étaient par ailleurs historiquement vassaux. De nos jours ces armes sont toujours portées par la ville de Nevers elle-même, tandis que pour le Nivernais, pour éviter une évidente confusion avec la Franche-Comté, leur usage reste en retrait.
Les secondes sont la reprise des armes dites de "Bourgogne moderne". Ce choix s’explique par la possession du Nivernais par les Ducs de Bourgogne de la seconde maison capétienne, depuis Philippe II le Hardi. Leur blasonnement est : d’azur, semé de fleurs de lys d’or (que l’on trouve également sous une forme limitée à seulement trois fleurs de lys d’or), à la bordure componée d’argent et de gueules. Leur usage au titre seul du Nivernais est plus rare, puisque comme nous le verrons, ces mêmes armes sont depuis longtemps traditionnellement attribuées à la province de Touraine, pour autant nous nous devions de les rappeler dans ce rapide panorama.
Nivernais (traditionnel)

Nivernais (Nevers)

Nivernais (variante)


Concours n° 3

Pour mémoire, les archives du Concours n° 3 de ce blog.

Concours n° 3

Poursuivant sur notre lancée, voici le Concours n° 3. Le précédent concours ayant été résolu particulièrement rapidement, celui-ci est un peu plus difficile. Comme précédemment, il n'y a pas d'autres gains que la distraction et le plaisir de jouer.

Cette fois encore, il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).

Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.

Personnage mystère


Indice 1                                                                             Indice 2


Indice 3                                                                             Indice 4



Etendards de la famille impériale japonaise

Lié à leur position, l'Empereur du Japon, l'Impératrice, le Prince Impérial, la Princesse Impériale et les autres Princes de la Maison impériale japonaise disposent chacun d'un étendard personnel. Ces attributs bénéficient d'un dessin spécifique à leur titulaire.
Empereur du Japon

Impératrice du Japon

Prince Impérial

Princesse Impériale

Autres Princes

Provinces de France - Marche

Le blasonnement des armoiries de la Marche est : d’azur, semé de fleurs de lys d’or, à la bande de gueules, chargée de trois lions d’argent, brochante sur-le-tout.
La Marche, qui occupe l’actuel département de la Creuse plus quelques territoires de la Vienne et de la Haute-Vienne reprend les armes des Comtes de La Marche issus de la Maison de Bourbon. Le premier d’entre eux, Jacques Ier de Bourbon, Comte de la Marche en 1342, était un cadet du Duc Louis Ier de Bourbon lequel avait notamment reçu ce Comté en apanage du Roi de France. Pour cette raison, il reprenait les armes paternelles, d’azur, semé de fleurs de lys d’or, à la bande de gueules, brochante sur-le-tout, qu’il différenciait en ajoutant trois lions en brisure. Ces trois lions sont une référence soit aux armes de sa mère, Marie d’Avesnes, fille de Jean II Comte de Hainaut, qui arborait pas moins de quatre lions sur ses armes, soit aux six lions portés sur les armes des Comtes de la Marche de la Maison de Lusignan, depuis Hugues XI (+1250), qui possédèrent le Comté jusqu’à sa vente au Roi de France en 1309.
Marche

Duché de Brunswick

Le Duché de Brunswick est fondé en 1815 par le Congrès de Vienne. Il succède à la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel, qui avait été annexée en 1807 par le Royaume de Westphalie.
Le premier Duc, Charles II (Karl II), doit abdiquer après une insurrection en 1830. Son frère Guillaume (Wilhelm) lui succède. Sous son règne, le Brunswick adhère à la Confédération de l'Allemagne du Nord, puis à l'Empire allemand. A sa mort, en 1884, la lignée de Wolfenbüttel s'éteint. Son héritier selon les lois successorales du Duché est le Duc de Cumberland, mais ce candidat ne plaît pas à la Prusse. Par une série de manoeuvres, le Duché demeure gouverné par des régents jusqu'en 1913, date à laquelle Ernest-Auguste (Ernst-August), fils du duc de Cumberland, devient duc. Il abdique comme les autres princes allemands en 1918.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les petites armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.


Duché de Brunswick

FACEBOOK

Héraldique européenne et l'ensemble de mes blogs associés ont maintenant leur page Facebook officielle.
Retrouvez toute l'actualité de mes blogs à l'adresse suivante :

https://www.facebook.com/pages/Héraldique-européenne/602489059772729

Arnaud BUNEL

 

YOUTUBE

Héraldique européenne et l'ensemble de mes blogs associés ont maintenant leur chaine Youtube officielle.
Retrouvez toute mes vidéos héraldiques à l'adresse suivante :

https://www.youtube.com/channel/UCJYgvdR-bYPaz3jTBbPhT6g

Arnaud BUNEL