L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
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Anniversaire du Duc Carl de Wurtemberg
Aujourd'hui 1er août 2011, 75e anniversaire de SAR le Duc Carl de Wurtemberg (Carl von Württemberg), Chef de la Maison de Wurtemberg et Roi titulaire de Wurtemberg.
Royaume de Wurtemberg
Provinces de France - Ile-de-France
Le blasonnement des armoiries d’Ile-de-France est : d’azur, à trois fleurs de lys d’or.
Sur le plan historique, nous pourrions dire que l’Ile-de-France, c’est la France. Cette assertion un peu brutale et provocatrice, nécessite bien évidemment quelques lignes d’explications. Couvrant grossièrement non seulement l’actuelle région d’Ile-de-France, exclusion faite de la Brie champenoise, partie nord de l’actuelle Seine-et-Marne, l’ancienne province d’Ile-de-France s’étendait aussi un peu plus à l’ouest et surtout allait au nord jusqu’à Beauvais, Noyon, Soissons et Laon. A l’origine de ce territoire se trouve le Duché de France. Ce Duché de l’Empire Carolingien centré sur Paris s’émancipa progressivement de la tutelle impériale, au fur et à mesure de l’effondrement de la puissance carolingienne. Ainsi, Hugues Capet, Duc des Francs (Dux Francorum) depuis 960, parvient en 987, à la mort du carolingien Louis V, Roi des Francs ("Roi de Francie" ou "Roi de Francie occidentale") à évincer la dynastie carolingienne de la succession et à se faire élire nouveau Roi des Francs. Dès lors, le Duché de France devient après 987 le nouveau domaine royal, qui en conséquence des conquêtes, soumissions ou vassalisations de nouveaux territoires, combinées à une forte politique centralisatrice, sera le cœur de la nouvelle zone d’influence des Rois de France capétiens.
Ce n’est qu’à partir du XIVe siècle, alors que le Royaume de France à déjà pris une certaine importance, que la province d’Ile-de-France va progressivement acquérir sa propre identité politique, distincte de celle du Royaume lui-même, pour former, au XVe siècle, une province au sens administratif du terme.
L’origine même du nom "Ile-de-France", bien évidemment cette zone se situe en plein milieu des terres, est discutée, toutefois, deux grandes hypothèses sont principalement avancées. La plus traditionnelle s’appuie sur des critères géographiques et estime que la zone délimitée par la Seine, l’Oise et la Marne forme comme une île au milieu des terres. La seconde, plus récente et qui de notre point de vue semble plus pertinente, s’appuie sur des critères linguistiques et voit une origine franque, sans doute à travers le patois picard, dans ce nom, par altération de l’expression "Liddle Franke" signifiant "Petite Francie".
Sur un plan héraldique, les armoiries avec seulement trois fleurs de lys n’apparaissent qu’en 1376, suite à une décision du Roi Charles V, alors que jusque là les armoiries du Royaume de France, et par voie de conséquence de la future province, comportaient un semé de fleurs de lys d’or sur champ d’azur. Ces armoiries, appelées de nos jours "France ancien" se rencontrent encore pour représenter la France ou l’Ile-de-France.
Sur le plan historique, nous pourrions dire que l’Ile-de-France, c’est la France. Cette assertion un peu brutale et provocatrice, nécessite bien évidemment quelques lignes d’explications. Couvrant grossièrement non seulement l’actuelle région d’Ile-de-France, exclusion faite de la Brie champenoise, partie nord de l’actuelle Seine-et-Marne, l’ancienne province d’Ile-de-France s’étendait aussi un peu plus à l’ouest et surtout allait au nord jusqu’à Beauvais, Noyon, Soissons et Laon. A l’origine de ce territoire se trouve le Duché de France. Ce Duché de l’Empire Carolingien centré sur Paris s’émancipa progressivement de la tutelle impériale, au fur et à mesure de l’effondrement de la puissance carolingienne. Ainsi, Hugues Capet, Duc des Francs (Dux Francorum) depuis 960, parvient en 987, à la mort du carolingien Louis V, Roi des Francs ("Roi de Francie" ou "Roi de Francie occidentale") à évincer la dynastie carolingienne de la succession et à se faire élire nouveau Roi des Francs. Dès lors, le Duché de France devient après 987 le nouveau domaine royal, qui en conséquence des conquêtes, soumissions ou vassalisations de nouveaux territoires, combinées à une forte politique centralisatrice, sera le cœur de la nouvelle zone d’influence des Rois de France capétiens.
Ce n’est qu’à partir du XIVe siècle, alors que le Royaume de France à déjà pris une certaine importance, que la province d’Ile-de-France va progressivement acquérir sa propre identité politique, distincte de celle du Royaume lui-même, pour former, au XVe siècle, une province au sens administratif du terme.
L’origine même du nom "Ile-de-France", bien évidemment cette zone se situe en plein milieu des terres, est discutée, toutefois, deux grandes hypothèses sont principalement avancées. La plus traditionnelle s’appuie sur des critères géographiques et estime que la zone délimitée par la Seine, l’Oise et la Marne forme comme une île au milieu des terres. La seconde, plus récente et qui de notre point de vue semble plus pertinente, s’appuie sur des critères linguistiques et voit une origine franque, sans doute à travers le patois picard, dans ce nom, par altération de l’expression "Liddle Franke" signifiant "Petite Francie".
Sur un plan héraldique, les armoiries avec seulement trois fleurs de lys n’apparaissent qu’en 1376, suite à une décision du Roi Charles V, alors que jusque là les armoiries du Royaume de France, et par voie de conséquence de la future province, comportaient un semé de fleurs de lys d’or sur champ d’azur. Ces armoiries, appelées de nos jours "France ancien" se rencontrent encore pour représenter la France ou l’Ile-de-France.
Ile-de-France - France ancien
Ile-de-France - France moderne
Provinces de France - Guyenne
Le blasonnement des armoiries de Guyenne est : de gueules, au léopard d’or, armé et lampassé d’azur.
La Guyenne qui couvre approximativement la partie septentrionale de l’ancien Duché d’Aquitaine, la Gascogne, comme nous l'avons vu, occupant la partie méridionale, reprend les armes des derniers Ducs d’Aquitaine, dont par ailleurs dérive son nom. En effet, le nom "Guyenne" n’apparaît sous cette forme qu’au XIVe siècle. Il est né de la déformation progressive du nom "Aquitaine", sans doute sous l’influence de l’anglais, avec pour intermédiaire principal "Aguiaine" en usage courant aux XIIe et XIIIe siècles. Passée à la couronne anglaise après le fameux remariage, en 1152, d’Aliénor, fille et héritière de Guillaume X, dernier Duc d’Aquitaine, la Guyenne n’entre définitivement dans la mouvance française qu’en 1453 après la bataille de Castillon.
La Guyenne qui couvre approximativement la partie septentrionale de l’ancien Duché d’Aquitaine, la Gascogne, comme nous l'avons vu, occupant la partie méridionale, reprend les armes des derniers Ducs d’Aquitaine, dont par ailleurs dérive son nom. En effet, le nom "Guyenne" n’apparaît sous cette forme qu’au XIVe siècle. Il est né de la déformation progressive du nom "Aquitaine", sans doute sous l’influence de l’anglais, avec pour intermédiaire principal "Aguiaine" en usage courant aux XIIe et XIIIe siècles. Passée à la couronne anglaise après le fameux remariage, en 1152, d’Aliénor, fille et héritière de Guillaume X, dernier Duc d’Aquitaine, la Guyenne n’entre définitivement dans la mouvance française qu’en 1453 après la bataille de Castillon.
Guyenne
Principauté de Reuss-Greiz (Reuss branche aînée)
La Principauté de Reuss-Greiz ou Reuss, branche aînée (Reuß zu Greiz - Reuß älterer Linie) est issue des regroupement et divisions des territoires situés en Thuringe de la Maison de Reuss. La branche aînée de la famille est élevée à la dignité princière en 1775. En 1806, la Principauté adhère à la Confédération du Rhin, en 1815 à la Confédération germanique, en 1867 à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871 à l'Empire allemand. Elle conservera un Prince souverain jusqu'en 1918. Particularité de la Maison de Reuss, tous les hommes portent le prénom Henri (Heinrich). Dans la branche aînée, ces Princes étaient numérotés de 1 à 100, la numérotation recommençant à 1 lorsque le chiffre 100 était atteint. La branche aînée s'est éteinte en 1927, laissant ses droits à la branche cadette des Reuss-Schleiz. Le territoire de la Principauté est aujourd'hui intégré dans le Land de Thuringe.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Principauté de Reuss-Greiz (Reuss branche aînée)
Provinces de France - Gascogne
Le blasonnement des armoiries de Gascogne est : écartelé : 1 et 4, d’azur, au lion d’argent ; 2 et 3, de gueules, à la gerbe d’or, liée d’azur.
Les armoiries de Gascogne sont certainement l’archétype d’armes créées ex nihilo, de manière totalement déconnectée de l’histoire. En effet, elles furent attribuées à l’occasion de la constitution de l’Armorial Général, pour une province qui si elle existait encore, et existe toujours, sur le plan culturel, n’avait plus de réalité politique unitaire depuis son démantèlement de 1063. En effet, le Duché de Gascogne, qui occupait grossièrement la partie méridionale de l’Aquitaine, ayant disparu en tant qu’entité politique avant l’apparition de l’héraldique, aucunes armoiries historiques n’existaient, au contraire bien évidemment de la douzaine de provinces, seigneuries ou pays principaux nés de son démantèlement (*).
Sans réapparaître sur le plan politique stricto sensu, il faut attendre le début du XVIIIe siècle, pour qu’une Gascogne presque unitaire renaisse sur un plan administratif avec la création de la Généralité d’Auch en 1719.
Les armoiries de Gascogne sont certainement l’archétype d’armes créées ex nihilo, de manière totalement déconnectée de l’histoire. En effet, elles furent attribuées à l’occasion de la constitution de l’Armorial Général, pour une province qui si elle existait encore, et existe toujours, sur le plan culturel, n’avait plus de réalité politique unitaire depuis son démantèlement de 1063. En effet, le Duché de Gascogne, qui occupait grossièrement la partie méridionale de l’Aquitaine, ayant disparu en tant qu’entité politique avant l’apparition de l’héraldique, aucunes armoiries historiques n’existaient, au contraire bien évidemment de la douzaine de provinces, seigneuries ou pays principaux nés de son démantèlement (*).
Sans réapparaître sur le plan politique stricto sensu, il faut attendre le début du XVIIIe siècle, pour qu’une Gascogne presque unitaire renaisse sur un plan administratif avec la création de la Généralité d’Auch en 1719.
Gascogne
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